La musique de fond est intemporelle, elle existe depuis des siècles. Il suffit de penser aux ensembles de chambre qui, dans les châteaux du Moyen Âge, fournissaient de la musique « en direct ». Bien sûr, nous pouvons remonter encore plus loin dans le temps, avec des images de fêtes et de célébrations… Mais quand et comment la musique de fond était-elle réellement appliquée de manière fonctionnelle?
En 1922, le général George Owen Squier a fait breveter un système permettant de distribuer de la musique de fond à l’aide de disques de gramophone sur les lieux de travail, via des lignes électriques. Squier avait observé que les travailleurs étaient plus productifs lorsque de la musique de fond était diffusée. Il l’a appelé Muzak, inspiré de « musique » et de la marque « Kodak ». La radio était encore à ses balbutiements à l’époque. Le système a été adopté par de nombreux propriétaires de bâtiments. Beaucoup de magasins et bureaux utilisaient la Muzak pour masquer les bruits ou les silences indésirables et obtenir un effet apaisant.
En 1964, on a mis au point la cassette « 8-track », sur laquelle quatre enregistrements stéréo pouvaient être captés en parallèle. En déplaçant les têtes magnétiques de façon transversale à la direction de la bande, il était possible de passer d’un enregistrement à l’autre. Au début des années 70, cette cassette a rapidement disparu de la scène, car il y avait alors la cassette compacte.
En 1987, Bruno Hancké loue au Café Ons Huis à Schoten une première série de 20 cassettes de musique préenregistrée, soigneusement étiquetées avec un autocollant de l’association d’auteurs SABAM. Chaque mois, 10 cassettes sont échangées . Elles sont jouées sur des lecteurs de cassettes dits « doubles », qui permettent une lecture continue grâce à des boutons de lecture rotatifs. Des nuits de sommeil sont interrompues en morceaux de 45 minutes car il fallait copier toutes les cassettes.
En 1983, Philips avait déjà lancé le disque compact, le « CD », en collaboration avec Sony. Vers la fin des années 80, le CD est devenu très populaire. Des lecteurs de CD Pioneer, avec 6 chargeurs de CD, ont été installés partout et les morceaux ont été joués « au hasard », créant un effet de surprise à chaque fois.
À la fin des années 90, il est devenu possible de lire de la musique sur l’ordinateur sous forme de fichiers .wav de Microsoft et, plus tard, de fichiers MP3. Tout à coup, il est devenu possible de jouer de la musique et même de l’envoyer via l’internet. Dès lors, les ordinateurs musicaux ont connu un grand succès dans l’Horeca, les restaurants et les entreprises. Enfin, les gens avaient la possibilité de choisir leur propre musique.
L’arrivée de Napster (illégal au départ en 1999), d’iTunes (2001), de Deezer (2007) et de Spotify (2008) a fait en sorte que tout le monde apprenne ce qu’était la réception de musique en streaming. Plus aucune chanson n’était inaccessible, toute la musique était disponible, d’un simple claquement de doigt.
Nous vivons aujourd’hui dans une ère d’hyperpersonnalisation et c’est la raison d’être de GROEVY. Toute la musique qui existe est programmée par des conseillers humains qui cherchent ensemble avec le client sa musique sur mesure, aidés par une technologie avancée.